Il y a trois chose dont il faut se méfier. Bien sûr,  il y en a plusieurs d'autre, mais les trois principaux ne changeront jamais : Ne jamais parler aux inconnus, c'est bien connu. Quelqu'un de louche qui vous propose des bonbons dans un caravan encore plus louche, les diatres. La deuxième étant de toujours regarder avant de traverser, tout le monde le sait. Une voiture en plus visage peut ruiner une journée. La troisième, les monstres sous votre lit. Celui-ci qui vous observe depuis votre tendre enfance. Il n'existe pas ? Il attend seulement le moment opportun pour vous dévorer. Pourquoi un enfant alors qu'un adulte est mûr ; l'enfant seulement innocent.

Le monstre qu'elle habitait à l'intérieur de son subconscient n'avait pas disparu. On pourrait dire même que le monstre cohabite avec son hôte. La créature dont ils craignaient maintenant. Ses yeux n'était pas blanc comme dans les conte d'horreur, sa tête ne se tordait pas dans tout les sens non plus. Ses sclérotiques devenaient rose. Ses iris devenaient rouge avec une pupilles presque comme les reptiles. Nombreuse canines, elle pouvait mordre. Ramper dans le sang de ses victimes n'étaient qu'un encas comme les autres. La pitié n'existait plus. Les jeux malsain devenaient son amusement personnel. Sourire, regard sinistre où les secrets occultes l'obsédait. L'héritière des enfers, les pions n'étaient que des petits truands qui ne valaient rien.

De quel couleur jouait-elle ? Si elle pouvait choisir, le côté des pièces noire. Son messager était parti accomplir sa mission. Seulement vêtue d'un long chemisier, comme si elle s'impatientait qu'il partait. Assise sur son sofa. Ses bras le long de son dossier avec ses jambes croisés. Ses yeux d'un rouge écarlate et ses sclérotiques. Regardaient sa télévision où plusieurs caméras espionnait l'intérieur du bâtiment en question. Le bâtiment cible de la sorcière infernale.

Un jeu d'échec aurait très bien pu se trouver à ses côté, mais cela fait trop cliché. Les échecs aussi possédaient des failles. Son plan était parfait. Dire que son plan était sans faille serait trop prétendieux. C'était pour cela que s'il tombait dans la faille, le resultat arrangeait aussi la sorcière. Une coupe de vin aurait bien fait l'affaire, mais Akiza avait horreur de l'alcool. La meilleur option restait de regarder. Regarder pour que les pions bougent d'eux même. Ce qu'il ne savait pas, c'était qu'un tour se dirigeait vers eux et un fou.

Un fou malicieux et une tour qui voulait protéger. Étrangement les rôles avaient leur sexe inversé selon leur détendeur. Sa tour était allumé d'une lumière et son fou une soif incomparable de carnage. Et le monstre ? Le rôle n'était pas le reine, mais le joueur. Deux-trois pillule magique et tour de magie était fait. Quelque drogue que sa cible ne pouvait qu'en redemander. Un drogue insidieuse qui jouait le rôle de reine, comme un serum de vérité, mais inversé et sans consecient.

Dead as fuck, les démons de sa cible l'avaient déjà dévoré de l'intérieur. Tout ce qui manquait maintenant, c'était l'arrive de ses jetons. La cible restait à ne rien faire derrière son bureau depuis une bonne semaine. Le voir dans cette état faisait rire la princesse. Un rire moqueur, quasiement arlequin. The trick or treat.

Encore plus rat, certains membre du personnels aussi agissaient de manière complètement high, leur conscient ne faisait qu'une avec leur raison. Le secret de cette art, que bientôt ils allaient rejoindre, la drogue dissimulé sous forme de gaz dans la ventilation. Le cerise sur le gateau dans tout cela, le directeur, la cible, observait un objet comme si une sinistre obsession le rongeait. L'objet n'avait pourtant rien de spécial, ce n'était qu'une simple pierre. Une pierre noire, une gemme, un joyaux, un onyx. La manière qui l'avait obtenu restait inconnu. Tout ce manège esquissait un sourire plus vile sur ses lèvres. Le personnel jouait le rôle de marionnette zombie, le sang sur les murs n'était qu'un décors tout à fait normal. Personne ne semblait se poser de question sur leur agississement.

Les jambes croisées avec un sourire régnant, la princesse croisa les bras. Du même fait qu'un de ses épaules de dénudait. Son regard abandonna le téléviseur pour se concentrer vers l'un de ses feux follets, Amber, son lien avec Ranulf. La façon dont ils allaient communiqué. Ses follets jouaient quant à eux le rôle du messager de l'enfer. Pas un pion, pas un cavalier ni une autre tour, seulement de simple feux follets qui allaient tout chamboulés.

- Toute les pièces sont en place, ils ne manquent que ma cartes  fétiche et mon valet.

- Vous pouvez y aller, Ranulf, tout est en plus, vous devriez passer pas le parc, un petit boisé vous mènera non loin du centre ville.

- Et ils disent avoir peur des monstres , je suis impatiente de voir leur réaction que j'en suis toute ÉmOuStIlLéE!

La peur n'est qu'une facette qui limite les gens, sans peur ; le courage n'existe pas. Y-a-t-il un courage face aux monstres qui nous rongent ou un abandon pour cause la peur. De quoi as-tu peur ? De moi.