Les rêves sont comme une interprétation de notre subconscient. Celui-ci peut autant nous avertis que de nous entraîner à faire face à plusieurs situation. Parfois aussi, notre subconscient transmet, en image, nos désirs les plus profond ou nos plus grande peur pour nous aider à les surmonter. Akiza, de sa jeunesse, avait fait mainte recherches pour la signification de ses rêves et comment savoir si elle rêvait ou pas. Aussi complexe que sont les rêves. Akiza avait réussi à en tirer quelque chose. Occasionnellement, cela aidait la jeune femme; parfois non et ses recherches n'avaient servis strictement à rien. Ses terreurs nocturne devenaient de plus en plus incontrôlable plus elle vieillissait au point où les hôpitaux devait l'endormir avec un calmant. C'était le seul moment où Akiza pouvait dormir paisaiblement. Elle attendait toujours ce jour où elle pourrait dormir sans avoir la crainte d'être dévoré par ses cauchemars interminables. Voilà le cycle des rêves. On dit que la nuit porte conseil, peut-elle donner des réponses ? Comme un cercle où Akiza cherchait cette fin inéluctable, une fin à ses tourments et des réponses à ses questions. Une reponse de pourquoi elle était prisonnière de son propre corps comme si un démon y vivait à sa place en sa compagnie, Kaiza, pourquoi elle, pour l'empêcher de rester soi-même. Le cocon se tissait alors sa prison devenait peut-être plus jmportante.

- Tu sais, dans les rêves, nous ne pouvont pas créer de visage à partir de rien, un peu comme des illusions et tes métamorphoses. Le cerveau ne peut pas créer à partir de zéro un visage, donc ce sont toujours des personnes que tu as déjà croisés, mais aussi, dans les rêves nous pouvons pas lire, car les textes sont flou ou soit incompréhensible. Encore plus fou, dans les rêves, normalement on a la capacité de contrôler l'environnement. Un autre truc dans les rêves, quand tu regardes l'heure, les aiguilles ne bougent pas, même si tu regardes dix minutes plus tard, car le temps n'existe pas dans cet univers. Il est créé par ton subconscient, ajouta Akiza en se retournant vers Kaguya. Tu as le monopole de se qui t'entoure, comme tes illusions qui ressemblent à un pouvoir de rêve. C'est quand tu n'as plus le contrôle de ton rêve qu'il devient enfin un cauchemars!

La princesse regarda une seconde fois ce qu'elle tenait en main, un maillon de chaîne. L'atmosphère était paisible au point que rien me paraissait lourd. Kaguya était terrifiée, mais ne semblait pas connaître la signification de ses rêves. Beaucoup l'ingnorent d'ailleurs, mais les rêves envoient des messages. Akiza le savait et allait utiliser ses connaissances à cette matière pour en savoir plus. Peut-être que la situation de Kaguya se rapporchait de celle d'Akiza et qu'à la fin de cette histoire, ce fameux cercle serait brisé. La princesse s'assit sur ses genoux pour se pencher vers Kaguya afin de l'examiner. Prenant la mâchoire de la succube dans sa main pour lui faire tourner la tête, la princesse ne vit rien d'anormal, la couleur de la peau de la succube n'avait pas changé et ses oreilles ne signalait rien de sérieux ( par exemple un saignement ).

- Tu n'as pas l'air en si mauvaise état, du moins, tu ne sembles pas subir d'hallucinations auditives.

Dit-elle en faisait une petite grimace mesquine. Déposant sa main sur la joue de la succube pour ensuite la retirer, la princesse se repositionna comme elle l'était au départ. Pour rassurer Kaguya, Akiza gardait un petit sourire emphatique. Sa main fit descendre son collet pour faire sortir l'un de ses petits seins. Non longuement, la sorcière couvrit rapidement son sein en se rappelant l'enjeu du moment. Akiza qui était toujours auprise de son alter-ego, mais grace à sa perte temporaire de pouvoir lui donnait étrangement une piste vers une potentielle réponse. Kaguya était guéri, mais une entité comparable à un démon la tourmentait. La rêveuse avait besoin de d'autre précision au sujet du rêve de Kaguya.

- Dis, Kaguya, au fait, il y a un autre truc que tu devrais savoir sur les rêve, ça te permet de savoir si tu ne rêves ou pas. C'est de te regarder dans le miroir, si tu vois que ton reflet est flou ou que ton apparance appartient au passé, tu rêves.
Il n'est pas impossible que ton rêve ait un moment antérieur et ultérieure, car les souvenirs d'un rêve restent que sous forme de fragments. Autrement dit, si tu te souviens du débuts et de la fin, tu connaîtra ses intentions. C'est comme un film hi-hi.

Le pouvoir succubiste de Kaguya ressemblait effectivement à un rêve. Sa métamorphe, ses illusions, comme dans les histoires où les succubes dévoraient ceux endormis. Akiza se demandait si Kaguya n'avait pas dérivé du chemin de la succube pour en arrivé là. En tout cas, la nécromancie faisait peur à la sorcière et cette amulette noir n'augurait rien de bon pour la suite des choses. Comme lors de leur combat où Kaguya s'était régénérée avec l'essence de l'un de ses acolytes. Cela voulait-il dire que Kaguya pouvait se nourir autrement ? Décidément, cela faisait bel et bien peur à Aki. Kaiza n'avait pas souvenir de ce genre de pouvoir, enfin, peut-être. Non, aucun souvenirs, sinon Akiza l'aurait senti dès leur première rencontre dû à l'énergie qu'elles avaient partagé antérieurement. Mais là, l'essence de Kaguya devenait différente plus les jours avançaient.

- Je dis cela, car ton essence s'est néanmoins assombris.

Akiza ne doit seulement pas couvrir ses yeux par terreur des jour qui venaient. Il fallait seulement à apprendre à vaincre ses démons et briser le cercle qui faisait d'elle ce qu'elle n'était pas.
C'est tout ce qui compte
Tour compte

Ouroboros, le serpent qui dévore sa propre queue, a toujours été lié à plusieurs culture, mythes et légendes. Certains pensaient même qu'il s'agissait d'une créature. Il représentait le cycle du temps, de l'éternel retour etc. Visiblement, Ouroboros pouvait aussi se manifester dans les rêves psychédéliques de Kaguya. Que ses yeux devenaient noirs démontraient à Akiza que Kaguya n'était définitivement plus elle-même. Encore plus étrange, cette ombre avait raison, rien n'a de sens quand il s'agissait du pouvoir. La succube perdait sa voie du succubiste et Akiza le savait. L'amulette faisait quelque chose à la succube, mais dans l'histoire qu'elle connaissait, celui qui eut son amulette dans son torse n'avait jamais réussi à le retirer. Un truc où Ouroboros menait encore la partie. Les rêves, le temps, chaque cycle tournait en rond. L'ombre, Kurohana, était aussi prisonnier de ce cycle et Aki comprit ce qu'il cherchait finalement.
Dépourvue de ses pouvoirs, la princesse se jeta sur Kaguya pour la maintenir sur le plancher. Même si elle n'était pas vêtue pour lutter, que son intimité soit révélé en plus de sa poitrine, n'avait pas d'importance. L'heure devenait grace, ce n'était pas qu'une simple possession qu'Akiza avait déjà vu dans les films d'horreur.

- Kaguya, écoutes moi! Kaguya! tu dois te concentrer! Rappels-toi de ton rêve!! Fais un effort et concentres toi!

Akiza savait qu'un cauchemars ne commençait jamais en cauchemars et que celui-ci évoluait à un rythme. Dès que la personne perdait le contrôle de son rêve, c'est ainsi que celui-ci devenait ensuite un cauchemars. Les rêves ressemblaient beaucoup au pouvoir psychédéliques de Kaguya où ses victimes perdaient leurs moyens dès qu'ils étaient prisonniers de ses illusions. La succubes perdait en ce moment ses moyens dû à son traumatisme, mais la réponse se trouvait à l'intérieur de son rêve... car le cerveau n'invente pas ce qu'il ignore. Cette règle s'appliquait-il aussi aux démons et les autres races ? Kaguya qui se débattait, la princesse la retenait sur le plancher.

- Kaguya!.. Écoutes moi... Tu ne rêves pas... tu as pleinement contrôle. Gardes le contrôle!

Les yeux de la princesse devinrent rouge où une aura rose et rouge émanait légèrement de son corps. L'étreinte de la sorcière augmenta ce qui fit craqueler le plancher. Le regard de la princesse devint plus sérieux et haineux. Avec une voix royale et autoritaire, Akiza s'écria :

- Kaguya! Arrêtes ça!!

Sa voix résonna dans tout le bloc appartement. Tremblante et proche de la crise de nerf, Akiza débarque de Kaguya et recula en se traînant au sol jusqu'à son sofa. Essoufflé, la princesse enleva les mèches sur son visage et regarda sa compagne toujours étendue.
- Je sais ce qu'il veut , dit-elle en avalant avec difficulté sa salive. Il cherches un vaisseau.

Voilà un autre mythe auquel Akiza devait renseigner Kaguya. Si ce mythe, ce symbole ou encore cette histoire lui rappelait quelque chose, cela voulait dire qu'elle était coincé comme tout le monde.

Qu'est-ce qu'un vaisseau, autrement dit un hôte, avait besoin pour être hanté ? Une vulnérabilité quelconque ou un oublie ? Quand le vaisseau devenait vassal de ses propres cauchemars ; les rêves se terminaient. Les contes de fées étaient de mise et brûler dans un foyer de mille ans. Akiza non plus, même si elle avait un peu de vécu à ce sujet, ne savait pas trop comment aider Kaguya à se sujet. Elle savait que rester assise près de son sofa recoquillée sur elle-même n'allait pas arranger les choses. La succube commençait à perdre ses vraies convictions, empoigner le sein d'Akiza allant à essayer de la doigter contre ses envies, cela démontrait que la situation s'aggravait à un rythme effarant. La vulve de la princesse se dévoila pendant qu'Akiza mit son chandail par dessus ses genoux pour ensuire déposer son menton sur ses genoux. Ses yeux fixaient le vide. La sorcière venait de retomber dans son monde à elle.

Les rêves, les circuits du cerveaux, le subconscient toute une machine à créer l'imagination. Lorsque les rêves devinennent trop réel, c'est là que la confusion commence à s'installer. Akiza avait déjà beaucoup d'épreuve similaire et déjà là, elle le vivait encore parfois. Le problème n'étant pas réglé, elle ne voyait pas comment elle pouvait aider Kaguya, surtout que sa compagne était tourmenté par une entité qu'elle venaitde dire avoir oublié. À cette simple pensée, un déclic alluma dans la tête d'Akiza. Son menton quitta la surface de ses genoux et son regard devint un peu moins vide.

- Damnation Memoriae...  

Tant d'indices l'avait mené à cela. Le livre dans le royaume Runique, l'histoire, l'amulette et la manifestation de l'ombre elle-même dans ce même royaume. Le royaume runique m'accueillait pas seulement les créatures déchues, mais aussi ceux qui avaient été oubliées. Tout devenait claire et cela concordait parfaitement sur l'hypothèse que cette forme noire chercherait un hôte afin de ravoir qu'il a toujours voulu ravoir : la vie. Akiza se tourna vers Kaguya qui venait de reprendre le contrôle... d'elle-même ? La sorcière n'avait pas d'explication sur une amulette encastrée dans le torse de son dépositaire, mais sur un setence, peut-être.

- La condamnation à l'oublie   , dit-elle à en se relevant pour se rendre à sa bibliothèque pour y prendre un livre. Tu disais ne plus le reconnaître quand il était réapparu. Crois-tu qui aurait pu être influencé par quelque chose pire qu'un démon ?  

Tout devenait complexe, mais à l'ouverture du livre, tout ces évènements faisaient tout de même sourire la princesse. Un sigil la liait à Kaguya où elles avaient maintenant un quelque chose en commun. Maintenant, Akiza se sentait à la hauteur de protéger Kaguya et non être protégé. Briser le cercle, réveiller des souvenirs perdua pour trouver des réponses, même si c'était une situation inconfortable, cela excitait Akiza pour le fait qu'elle se sentait utile.
La première page du livre racontait justement cette fameuse setence qui était décrite étant comme pire que la mort. La Damnatio Memoriae - ou la Damnation Memoriae - était une condamnation à l'oublie où la personne condamné se voyait complètement effacée de l'histoire. Signature, photo, vêtement, biens, TOUT ce qui se rattachait à la personne en question étaient détruit. Une immense perte de temps où personne ne se rappelait de la personne en question, comme si cette personne avait vécu pour rien... comme une ombre.
Tout ce qui restait c'était l'onyx que Kaguya avait et le livre dans l'oublie...

- Il veut un corps... c'est cela qu'il veut.  

Se retournant pour se diriger auprès  de Kaguya, la princesse se mit à quatre. Laissant le livre où elle le déposait, la princesse embrassa la succube langoureusement pour réconforter celle-ci. Les iris de la princesse devinrent rouge incandescent, comme s'ils brûlaient, avec des formes de  losanges de couleur rose comme des gemmes ornaient ses derniers. Ses lèvres et ses paupières devinrent aussi rouge. Akiza, de sa voix ;

- Je ne te laisserais pas dévier de ta route. C'est à mon tour de me battre pout te protéger jusqu'à ce que je meurt! Et je sais exactement quoi faire ( Elle fit un clin d'oeil )

Venait de regagner ses pouvoirs. Maintenant, la sorcière pouvait protéger Kaguya, mais cela aussi voulait dire que Kaiza s'était rétablie.

La princesse s'assit sur ses genoux avec ses mains déposées sur ses cuisses suite du calin de la démone chat. Kaguya devenait de plus en plus triste et troublé, Akiza aussi juste à la voir ainsi. De plus qu'elle ne savait pas trop comment régler cela, car son tourment à elle n'avait pas cessé non plus. Les propos de la succube semblaient quelque peu erronés. Pourquoi un primordial voudrait laisser une seconde chance à une humaine, démone ou quoi que se soit. Akiza avait vu ce que le royaume humain faisait à  celui Runique et cela n'augurait rien de bon. Le Primordial humain n'aurait jamais fait cela. De plus, à cause de sa rencontre avec Allithna, Akiza n'avait confiance en aucun primordial. L'ombre s'était servi d'Akiza comme canal de communication pour atteindre Kaguya.  Cela la mettait aussi en colère. Ses mains en tremblaient pratiquement.  Cette ombre était tombé dans l'oublie et voulait revenir. Et ce fameux truc du cercle...

- Pour être honnête, je n'ai aucun contrôle sur Kaiza. Je crois ne jamais avoir eu autant soit peu de contrôle sur elle...
Je vais trouver une solution... J'ai toujours trouvé des solutions pour m'en sortir! et je vais aussi en trouver pour toi.

Si Kaguya s'était retrouvé dans le royaume infernal, c'était pour la raison qu'elle était belle et bien une démone et que sa place se trouvait là et non dans le royaume des humains. Selon elle, Akiza venait de comprendre que sa partenaire avait vécu une deuxième vie. Lorsque ce " primordial " avait vaincu Kuro, Kaguya avait perdu ses souvenirs pour ensuite vivre une deuxième vie. Étrangement comme Kaiza... un cycle éternel. La princesse venait de comprendre. En tournant la tête vers son livre déposé un peu plus loin, Aki se pencha pour aller le chercher pour ensuite le feuilleter. Ce qu'elle  trouva, pas Ouroboros, mais l'Apothéose, qui, est la définition de s'élever au rang de dieu.

- L'apothéose, c'est ce que cherchait peut-être Kuro. Atteindre le rang de dieu, mais à ce que j'ai lu dans le livre, il voulait seulement la liberté, à  moins que ses motivations aient changé.
Ce que je me souviens : Rien n'a de sens quand il s'agit de pouvoir. Il était en quelque sorte en recherche de justice. Et ce cercle dont il m'a parlé.  

La princesse referma le livre en fermant les yeux doucement. Un court moment de réflexion. Ensuite, Akiza se tourna vers Kaguya en ouvrant ses yeux doucement. Ses yeux rouge croisèrent les iris dorés de la succube. Il était vrai qu'Akiza n'avait jamais su ce qu'était Kaguya réellement.  Hormis une succube, Akiza ne savait rien d'autre. Une démone avec des oreilles de chat, une, non, deux queues de chat. Pouvoir de métamorphe et Illusion. Le livre qu'elle possédait  devait sûrement avoir la réponse, celui qu'elle avait brûlé plus tôt. La sorcière s'installa près de Kaguya pour lui montré la fin du livre.

- Le Sigil de la Luxure ne semble pas être seulement une malédiction pour prouver son appartenance à Allithna, mais aussi la source de ton pouvoir.  Ça, tu le sais, mais ça,  ajouta Akiza en tournant la page. En fait je crois que tu es morte Kaguya et que quelque chose a pris la possession de ton corps, un chat fantôme. Il est ainsi appelé Bakeneko qui veut justement dire chat fantôme ou encore Nekomata. En fait pas morte totalement, car le Sigil devait surement te maintenir en vie, Un peu comme Kaiza qui servait de catalyseur pour Allithna, et que ce chat fantôme fut attiré par la luxure de ton sigil.

Un court moment de silence, Akiza croisa son regard à celui de Kaguya.

- Ce qui est inquiétant, c'est que tu n'es pas seulement une succube, mais le chat de La Mort. La nécromancie ne vient pas de cette ombre, il t'a seulement " activé " cette faculté. Je crois que Kuro avait le contrôle sur les entités. Je ne sais pas tu as quel âge, mais ce chat et toi ne faites plus qu'un, mais je dois aussi lui parler personnellement au sujet de Kurohana.  

La princesse déposa le livre sur le plancher. Avalant sa salive avec difficulté, Akiza saisit le bas de son chandail timidement pour le relever afin de découvrir son intimité princière. Soufflant un bon coup :

- Comme tu es une succube, je dois me soumettre à ta méthode, car c'est la que ton pouvoir provient, mais aussi celui de Nekomata, ton incarnation. Il faudra un lien donc tu devra me... m-même si j'ai horreur de ça... me pénétrer. Ainsi, je pourrai parlé à la Reine des succubes de cette fameuse Damnation Memoriae que Kurohana a eut pour châtiment...
... Je te laisse même choisir le lieux! N'importe où qui peut exciter la Reine des succubes. Je prends le risque!

N'importe quel risque.

La princesse maintenait le bas de son chandail en détournant ses yeux. Sachant qu'il n'y avait probablement pas d'autre solution. Si la possibilité de faire autrement existerait, elle prendrait cette option, mais elle voulait rencontrer " reine succube " autremen dit, la véritable succube que Kaguya était. La succube dont la voie tracée n'était pas détourné par le pouvoir de Nekomata. Mais si la nécromancie faisait aussi partie de son chemin tracé... Si c'était l'heure du changement. Akiza grimaça légèrement en espérant le contraire. Comment empêcher le changement ?

Sachant qu'elle vivait pour son roi, mais avant tout pour sa reine, en priorité Akiza pour Kaguya. Rien ne devait changer, tout devait évoluer. Il y avait des solutions à tout les problèmes et la sorcière voulait toujours les trouver. Recommencer ne donnait rien s'il n'y avait pas de chemin parcouru. Si au moins elle pouvait empêcher le changement, mais rien n'avait de sens lorsqu'il s'agissait de pouvoir. Rien n'avait de sens quand il s'agissait de réponse. Chaque réponse devenait existentielle quand un changement survenait. Son livre qui reposait non loin d'elle le démontrait. Les images où Kurohana avait changé. Kaguya qui tombait alors qu'il voulait la protéger. Akiza voulait réussir là où il avait échouer.
Car elle ne croyait par au changement
Et elle ne pouvait pas vivre sans elle..

- Je ne peux pas en dire plus malheureusement. Répondit Akiza en se penchant légèrement vers Kaguya en inclinant la tête avec un petit sourire. Disons que les secrets se trouvent la plupart du temps dans les ténèbres.

Sur ce sujet, la princesse en savait beaucoup, car beaucoup de secrets se cachaient là où personne ne pensaient à chercher. Durant son enfance comme son adolescence où ses crises prenaient le contrôle total de son corps ou encore ses terreurs nocturnes qui l'empêchaient de dormir paisiblement. Ses rêves en disaient moins que ses cauchemars. Si la nuit portait conseil, ses cauchemars en disait plus. Ses peurs servait d'obstacle pour qu'elle puisse se surmonter. Les tourments, elle connaissait ça. Le contact aussi, même si cela se trouvait toujours en terrain ennemi. Plusieurs fois, Akiza s'était confronté à elle-même. La colère, maintenant la jeune rêvasseuse savait qu'elle avait le droit de se mettre en colère.

- Tu sais que je ne peux pas autrement, donc vas-y je suis prête, peu importe.
Ta tanière, ça fait loin, ajoute-t-elle en relèvant les épaules inconfortable. Nous n'avons pas autant de temps.

La sorcière approcha doucement pour déposer sa partenaire sur le dos afin d'embarquer sur elle. Déposant sa main sur le visage de la succube, Akiza se pencha vers elle tout aussi doucment. Ses iris rouge toujours aussi perdus dans les iris dorés de la succube. Ses doigts caressaient la douce peau de la succube. Un magnifique sourire.

- Je t'aime assez pour te faire confiance que tu ne me feras pas mal. Où que tu le souhaites, si tu as aimé au restaurant alors un autre. Que ce soit une école ou autre, si pour toi, je suis prête à tout même à redonner mon essence vitale.

Si tu ne fais pas face à tes peurs qui prennent possession de tes désirs. Tu te vois avoir une faille là où tu voulais refermer ta plaie. Ton sang se corrompt alors que l'armée de tes cauchemars approche. Tes yeux se ferment pour laisser place à leur vengeance. Ton sabre te trahi  en coupant les files de la balance. Justice n'est qu'un rêve. J'ai gagné  ce jeu, tu es la victime. Tes peurs ne sont qu'un rampart. Ton cauchemars est vrai. Fermes tes yeux à jamais, la terre te rappele.

Aucun lien ne pouvait être créer. Akiza avait besoin d'un canal pour communiquer avec la vraie succube, le vrai côté de Kaguya. Ce fameux côté qu'elle avait oublié. Quelque chose devait se créer. Un peu comme le jour où Bloodish avait immoler la princesse. Les flammes la brûlait en ne laissant aucune trace. C'était là qu'Akiza su qui elle abritait réellement, Bloodish aussi. La princesse cherchait des réponses, c'était comme chercher la justice. Kaguya cherchait à se rappeler. Kurohana cherchait un vessel. Il se foutait de qui, cela pouvait être aussi Akiza. Déjà qu'elle était prise. Kaiza allait-elle le laisser faire ? Kaguya parlait de sa tanière, mais selon elle, la princesse allait perdre et n'aurait que peu de réponse si elles y allaient.

Croisant les bras pour réfléchir, Akiza avait peut-être un plan B pour prendre au piège son côté Nekomata. Akiza ne pouvait pas se permettre de ne pas retourner au Royaume Runique, troo de mystère y reposait. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Ses bras levèrent quelque peu ses seins. Juste au cas où que cela pouvait déconcentrer Kaguya. La sorcière ne pouvait rien dire, mais elle devait faire appel à un côté plus ou moins aimé.

- Je t'ai dis que c'était loin!   Dit-elle en levant tranquillement la tête avec supériorité.  Oublions cela, d'accord ?

Deux heures plus tard, Akiza fixant un boyau qui reliait deux fioles tel un canal. Les deux fiole boyaient dû à la chaleur émise par le petit rond incandescent. Ce qu'elle concoctait, des potions qui accélérait la production de globules rouge, donc la régénération. Aussi, Akiza concoctait parfois de puissante drogue. Une fois, l'une d'elle avait été assez puissante pour complètement la défoncer. Complètement  high, la sorcière n'avait aucun souvenir de son expérience ni si elle appréciait cet état de vulnérabilité. Le bruit qui démontrait que la substance mijotait.

- Tu te rappelles de l'alchemie ?

Capable de complètement geler la douleur et faire oublier les maux. Rien n'avait de l'importance après cela. Un état d'hypnose artificiel. L'art de l'alchimie pouvait soit transformer les métaux en or ou soit créer des potions/poisons puissants. La chimiste prit la fiole entre ses doigts. Dans le sous-sol de son bloc. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. Ses yeux se tournèrent délicatement vers Kaguya avec un sourire en coin.

- Tu sais, Kaguya, je crois qu'il est temps pour toi de me rendre se que je te donnes. Ça veut dire ascenseur, si tu as du mal a comprendre,   finit-elle en reculant de quelques pas.

La fiole se brisa contre le sol qui, celui-ci, libéra ensuite un gaz rose. Quiconque qu'il inhalait se gaz se voyait tomber dans un état de transe. La vision d'Akiza commençait à devenir flou. Sachant que le temps lui était compté avant que le gaz la fasse devenir aussi faible et frêle qu'un poupée, la princesse infernale s'approcha de la succube d'un pas décidé. Son chandail s'enflamma pour ensuite laisser place à ses vêtement habituel. Robe noire, collant noir matte, un look que Kaguya n'avait jamais vu. Sous ses yeux, un peu de maquillage rouge apparut. Un baiser où Akiza, qui était sous l'emprise de Kaiza, donna de son énergie magique pour accéder à l'hypnose de Kaguya. C'était une méthode risqué, mais elle était hors de question qu'Akiza perde ainsi, car...

Akiza must become that darkness
She must become that heartless.
Bientôt aura lieux l'éclosion. Et dès lors, tout ce qui sera irrationnel, j'aurais ainsi ma vengeance. Le pouvoir provient de la théorie du chaos. Le Maëlstrom qui a fait naître la perfection que je suis! Rien ne m'arrête! My dead back!

Fear, la vérité qui terrorise le monde. Chaque petite parcelle de son plan pour assouvir ses plus sinistres désirs. Alors que Kaguya s'était décidé à l'allumer. Personne n'avait dit que se serait facile. Maintenant, la succube semblait être prête à la servir - ou plutôt, le vessel. Qu'est-ce que contenait bien ce fameuse onyx ? La peur! La peur de Kaguya! Son côté de chat de La Mort la terrorisait ; Kaiza la voulait. Kaiza revoulait sa chatte! Elle brûlait comme un papillon dans les flammes. Kaguya n'avait-elle pas dit qu'un de ses jours, Akiza allait devenir un magnifique papillion. Elle savait, la succube savait. Une longueur d'avance sur Akiza alors. La dame de Luxure n'était pas si cruche après tout...
Un sourire machiavélique se dessina sur les lèvres d'Akiza. Son regard fourbe jubilatoire. Ses canines pointues dévoila, la sorcière avoua, avec un cynisme tranchant ;

- Kha-ha, dit-elle en riant et en claquant des mains, t'en mieux! ainsi je n'aurai pas besoin de créer ce " canal ". Tu pensais vraiment me bullshited ?

Ces sombres derniers mots dit alors qu'elle inclinait la tête d'un côté. Son regard rougeoyant fixait de manière obsessionnel Kaguya vêtue de son accoutrement sexy, plutôt le cocon créé à l'aide d'ailes.  L'allumer dans un folie sans égal. Le gaz donnait seulement quelque étourdissement, mais ne représentait aucun danger. Certes, c'était de la drogue, assez puissante même, mais ce n'était que des mélange de produit que tout le monde pouvait faire avec de l'eau de javel. Le seul côté négatif, Akiza ne pouvait pas utiliser ses pouvoir. Comme quoi sinon elle allait brûler toute la baraque. Ses canines se cachèrent où que son monologue continua.

- Tu sais ce que je veux, Kaguya, et tu le sais très bien. Tu sais ce que veut dire le cercle brisé,   ajouta Akiza en haussant les épaules. Tu es une bête! plus une succube et que Damnation Memoriae peut t'être aussi fatale.
Je veux l'énergie de celui qui s'est lever contre eux. Je veux l'apothéose!

Certains prennent des substances pour oublier les mauvaises informations ou sjmplement pour se défoncer, Kaiza voulait de l'énergie pour s'élever toujours plus haut. Akiza dans tout ça ? Cette princesse ne servait que dépositaire d'une clé auquel une partie des pouvoirs de Luxure y résidait. Maintenant hôte de cette partie de ce pouvoir, Akiza allait pouvoir créer plus de drogue ou même envoûter d'elle-même. Influencer par Kaiza, comme un pion, tout fonctionnait comme l'avait prévu. Les portes de l'enfer se refermaient pour laisser place à une porte vers la peur et le chaos. Au plus profond des ténèbres, Akiza/Kaiza savait qu'une bête reposait. Une bête, faible le jour ; forte la nuit, quand celle-ci l'appelait, elle gagnait en force. Qu'elle répète, comme la nécromancie, le nom désiré : Aki, qu'elle l'allume, comme la pyromancie : Kaiza. Encore et encore. Les primordiaux avaient un point faible. Ce garçon l'avait trouvé. Le surnaturel au paranormal, les scientifiques ésotérique n'aurait plus d'explication. Akiza non plus. L'occultisme à son paroxysme. Quand l'oublié remonte à la surface, détruisant la lumière ;

- Il reviendra à la vie!!

Dit Akiza avec une voix roque et profonde qui semblait provenir des tréphon des enfers. Comme si des millier d'homme hurlait à l'agonie. L'agonie que la reine en personne leur offrait. Ses regard rouge d'une folie frénétique à glacer le sang. Son sourire qui sommeillait depuis peu réapparu.